Apprendre à se connaître pour mieux utiliser ses forces.
J’ai obtenu un rendez-vous avec l’une des plus grandes entreprises internationales
Malgré l’envergure de cette entreprise, je ne me suis pas écroulé.
Impressionné, oui. Mais pas intimidé.
Ce que je viens chercher auprès des entreprises, c’est un soutien pour aller décrocher cette médaille olympique.
Et pendant notre échange, on m’a posé une question très simple :
« Pourquoi faudrait-il te soutenir, toi, plutôt qu’un autre athlète ? »
Sur le moment, la réponse m’a semblé évidente.
Mais je comprends que ce ne soit pas le cas pour tout le monde.
Je ne suis pas encore médaillé olympique.
Alors pourquoi viser une entreprise comme celle ci qui pourrait soutenir des athlètes déjà titrés aux Jeux ?
Parce que tout repose sur une chose : mon histoire.
Celle que j’ai vécue, et celle que je suis en train de construire.
J’ai commencé le kayak à 14 ans.
On m’a dit que c’était trop tard. Que je n’y arriverais jamais.
Et c’était vrai… au début.
Mais au fil du temps, je suis devenu l’un des plus jeunes médaillés en senior à l’international.
Aujourd’hui, je suis médaillé international, j’ai couru sur la distance olympique, mais je n’ai pas encore concrétisé.
Je suis en pleine transition stratégique, pour choisir la discipline qui me permettra de réaliser mon rêve.
Et forcément, on me répète encore que je viens d’une discipline non olympique. Que c’est “trop tard”.
Mais c’est là que réside ma force.
Mon identité.
Cette conviction profonde que la différence peut devenir une puissance.
Un athlète comme Léon Marchand est un immense champion.
Mais il est aussi le fils d’un nageur professionnel. Son destin semblait presque tracé.
Moi ? Je viens de loin.
Je fais partie de ceux qui veulent casser les codes.
Me battre pour que celles et ceux qu’on attend le moins puissent écrire l’histoire.
Je suis profondément touché, en tant qu’humain, par celles et ceux qui partagent les mêmes chemins de vie cabossés, et qui, malgré tout, arrivent à magnifier cela.
Parce que c’est précisément là que réside notre humanité.
C’est surtout ça, mon histoire.
Fils d’une immigrée américaine, arrivée en France avec une grand-mère qui ne parlait pas un mot de français.
Et une mère qui m’a toujours répété que ce qui l’avait sauvée, c’était le travail et la discipline.
C’est dans un club marseillais, le MMCK, fondé par Albert Tobelem, que tout a commencé.
Un club qui a voulu donner une chance à ceux des quartiers nord et sud de Marseille.
Pas à ceux dont la vie était déjà paisible, mais à ceux pour qui le sport pouvait véritablement changer une trajectoire.
Voilà où j’ai vu la beauté : dans l’humanité.
Ce qu’elle a de plus fragile, de plus fort, de plus vrai.
Cette capacité à espérer, à rêver, à se relever.
Voilà d’où je viens.
Et voilà où je vais.
Pour cela, il m’est essentiel de trouver des partenaires.
Si ce message vous touche, partagez-le.
C’est peut-être grâce à vous que cette aventure olympique se réalisera.
#croireensesreves